« Comment sortir du monde ? » C’est le titre du tout premier roman du Franco-marocain Marouane Bakhti, paru aux Nouvelles Éditions du réveil en mars 2023. Il y raconte la vie, telle qu’elle vient, dans une famille biculturelle. Un récit éblouissant.
Deux hommes ont été condamnés par le tribunal d’Al Hoceima, dans le nord du Maroc, à trois ans de prison ferme chacun pour pratiques homosexuelles. Cette peine est la peine maximale prévue par le code pénal marocain dans ce type d’affaires.
Les deux condamnés, un homme de 60 ans élu local à la mairie d’Imzouren, près de la ville d’Al Hoceima, et un jeune étudiant de 23 ans, ont été surpris à l’intérieur d’une voiture « en flagrant délit » par une patrouille de la Gendarmerie royale samedi dernier.
En moins d’une semaine, les deux hommes ont été interrogés par la gendarmerie, présentés au procureur du Roi et enfin jugés et condamnés. Une célérité peu commune de la justice au Maroc.
Il y a quelques semaines, deux hommes, dont le Britannique Ray Cole, avaient été arrêtés par la police à Marrakech et condamnés quelques jours plus tard par la justice. Ils ont ensuite été relâchés à quelques jours d’intervalle après une mobilisation de la société civile et des réseaux sociaux.
Dans son article 489, le code pénal marocain condamne « de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1.000 dirhams, à moins que le fait ne constitue une infraction plus grave, quiconque commet un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. »
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