
Le PLF 2023 adopté par le conseil de gouvernement
Au lendemain du conseil des ministres présidé par le roi Mohammed VI, le conseil de gouvernement s’est réuni à Rabat et a procédé à l’adoption du projet de loi de finances (PLF)...
Réduire les dépenses publiques et concentrer l’essentiel des actions sectorielles aux priorités en vue de faire face à la conjoncture économique. Telle est la consigne donnée par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch aux ministres, administrations et établissements publics.
Les différents départements ministériels sont ainsi appelés à élaborer des propositions de programmation budgétaire triennale (PBT) 2023-2025, assorties des objectifs et des indicateurs de performance, en prenant en compte cette mesure, indique une circulaire signée de Akhannouch.
Ainsi, il est recommandé de supprimer les dépenses non indispensables, comme les dépenses de transport ou de déplacement, la gestion du parc automobile, la location et l’ameublement des sièges, l’aménagement des locaux, les déplacements à l’étranger, les réceptions, les cérémonies, les colloques et les conférences, ceci, en garantissant la continuité et le bon fonctionnement des services publics.
A lire : Hausse du prix du blé : remise en cause du modèle économique marocain ?
Il s’agit aussi de la rationalisation des dépenses liées aux études et de soumettre les appels d’offres les concernant à une autorisation préalable du chef du gouvernement. Ces études devraient être effectuées par les services des départements concernés.
Toutefois, cette batterie de mesures prises par le chef du gouvernement ne concerne pas les projets d’investissement en cours de réalisation, surtout ceux pour lesquels des conventions ont été signées devant le roi Mohammed VI et les projets financés par des partenaires internationaux, précise la note.
Aller plus loin
Au lendemain du conseil des ministres présidé par le roi Mohammed VI, le conseil de gouvernement s’est réuni à Rabat et a procédé à l’adoption du projet de loi de finances (PLF)...
Face à la hausse des cours mondiaux, notamment le pétrole, le gaz et les denrées alimentaires, l’économie marocaine est mise à rude épreuve. Le gouvernement devra revoir ses...
Les dépenses liées à la caisse de compensation ont connu une forte augmentation à fin août 2022. Une mesure prise par l’État pour amortir la crise.
Alors que les missiles russes frappent l’Ukraine, les experts préviennent que l’impact du conflit ne manquera pas de se répercuter sur tous les pays africains, dont le Maroc.
Ces articles devraient vous intéresser :