L’histoire remonte à huit mois quand la fille d’un ressortissant français, installée à Berrechid a été victime d’une tentative de viol au sein d’un établissement scolaire. Les nombreuses plaintes déposées auprès des tribunaux marocains ont été archivées à cause du défaut de preuves tangibles.
Selon le quotidien Assabah, le père ne l’entend pas de cette oreille, et compte utiliser tous les moyens pour que justice soit rendue à sa fille. Demandant des explications au Procureur du Roi quant à l’archivage de la plainte, il a fini par être renvoyé du bureau de celui-ci.
Faute, selon lui, d’une juste appréciation des autorités marocaines, le ressortissant français a décidé de recourir à la justice française et à l’ambassade de France au Maroc, en appuyant son dossier de certificats médicaux et de rapports d’expertises. Selon celles-ci, il devrait attendre la fin de l’enquête.
Le père de la victime s’étonne de l’attitude des autorités et des responsables de l’établissement scolaire, qui refusent de reconnaître les faits, sachant qu’ils avaient invité une infirmière pour soigner les blessures de sa fille, l’obligeant à ne pas en parler à ses parents.
Le père, qui demande à la Police scientifique de visionner les vidéos des caméras de l’établissement scolaire, attend les conclusions de l’enquête menée conjointement par les services de la police et une Commission spéciale de la Délégation de l’Education nationale auprès de l’établissement scolaire, et dont le rapport vient d’être soumis au Parquet général.