
Les tractations s’intensifient autour de l’avenir de Youssef En-Nesyri. L’attaquant marocain, lié à Fenerbahçe jusqu’en 2029, est courtisé par le club saoudien d’Al-Nassr.
Bon nombre d’observateurs avertis placent le Maroc comme un grand favori pouvant enlever cette 32ème Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qu’abrite l’Egypte. Loin de nier cette éventualité, le sélectionneur français des "Lions de l’Atlas", Hervé Renard, avoue l’assumer pleinement, dans une interview accordée au Journal français, Le Monde.
Déjà bien habitué avec les équipes africaines, Hervé Renard, qui, du haut de ses 50 ans, aujourd’hui, manage la sélection des "Lions de l’Atlas", a un parcours qui le positionne parmi les techniciens les plus respectés sur le continent, voire, dans le monde du football, tout court. Celui que l’on a découvert comme l’adjoint à Claude Leroy, au Ghana, peut se targuer d’avoir permis à deux différentes équipes africaines d’avoir enlevé le graal du ballon rond, sur le continent : la Zambie, en 2012, et la Côte d’Ivoire, en 2015. Le Maroc, qu’il conduit, depuis quelques temps, est annoncé comme l’un des favoris de la CAN 2019. L’homme espère vivement ramener le trophée au Royaume, surtout, après son lointain sacre à Addis-Abeba, en 1976.
Parlant de l’entrée en lice de son équipe, Renard affirme, que "le match contre la Namibie n’est pas un piège, car on sait que le Maroc en est le favori, et il faut l’assumer". Le match a d’ailleurs connu la victoire des "Lions de l’Atlas" sur les "Brave Warriors", donnant ainsi raison à Hervé Renard. Mieux, "ce n’est pas nous qui nous octroyons ce statut, mais nous l’assumons", s’enorgueillit Renard, qui affirme que "cela faisait un certain temps que le Maroc n’avait pas été cité parmi les favoris d’une CAN. Nous pouvons donc être fiers".
Revenant sur les défaites du Maroc, lors des deux matchs de préparation, livrés contre la Gambie (0-1) et la Zambie (2-3), Hervé Renard en rejette la faute sur son adjoint, Patrice Beaumelle, qui dit-il, "avait fait trop travailler les joueurs", sans, pour autant, avance-t-il, "lui en vouloir". Cependant, pour parler sérieusement, le sélectionneur français fait observer que "ces deux matchs de préparation intervenaient au milieu de grosses séances de travail". Mais, aussi et, surtout, c’est que "les joueurs ont eu une saison longue et ils arrivent en sélection dans une forme variable". Et, donc, "même si c’est toujours mieux de gagner, je ne veux pas accorder trop d’importance à ces deux défaites. Ce qui compte, c’est la compétition", conclut-il.
Quid d’une méthode "Renard", pour remporter la CAN ? Le technicien avoue qu’un tournoi se gagne souvent sur des détails. Il faut, dit-il, "faire preuve d’une concentration de tous les instants et savoir faire basculer les choses, dans le bon sens, dans les moments-clés. S’appuyer sur un vrai collectif également".
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