Baisse des recettes, hausse continue des charges, mauvaise gestion des ressources, accumulation de plusieurs années de dettes, manque de toute rationalisation des recettes et autres dépenses, échec total de la mise en place de stratégies susceptibles de limiter les dépenses, non-respect des engagements, notamment vis-à-vis des fonctionnaires. Les communes du Chaouen, Tétouan, Fnideq, Martil et M’diq sont au bord de la faillite, rapporte le quotidien Al Akhbar. Mieux, des communes comme Martil, M’diq et Fnideq, se trouvent dans l’incapacité de s’acquitter de leurs factures d’eau et d’électricité.
Cette situation s’explique par le fait que ces communes doivent des dizaines de millions de dirhams, sous forme de dettes, aux sociétés délégataires du transport public et du ramassage des ordures. À cela s’ajoute le non-paiement des indemnités dues aux fonctionnaires et des aides destinées aux associations. Sans oublier une mauvaise gouvernance qui entrave l’exécution des projets de développement de ces communes.