Devant la commission des finances, le ministre des Finances, Mohamed Benchaâboun a justifié cette relance par l’amélioration relative de la demande extérieure adressée au Maroc, rapporte l’Economiste. Les secteurs concernés par ce changement positif sont l’automobile, (+ 45,2%), les industries alimentaires (+33,3%), le textile et le cuir (+4,6%) et le secteur de l’habitat à travers les ventes des ciments (+18,6%).
S’agissant du degré de récession, il a reculé de 1,5 point de croissance contre 0,9 point pour les mesures prises depuis mars dernier en matière d’appui à la demande et à la consommation des ménages et 0,6% pour l’incitation de l’investissement. Ces mesures sont à l’origine de la réactualisation du taux de croissance au titre de 2020 à -5,8% au lieu de 7,3%.
Selon l’Argentier du royaume, ce taux pourrait être révisé dès l’apparition de la deuxième vague de la pandémie comme c’est le cas en Europe. Plusieurs mesures sociales ont été décidées par le gouvernement afin de soutenir les secteurs impactés et sécuriser les postes d’emploi. Les citoyens ayant perdu leurs revenus pendant cette période ont bénéficié de 21 milliards de DH. Plus de 46 milliards de DH ont été accordés, sous forme de prêts garantis entre 90 et 95% à 74 000 TPE et PME.
Quant à la couverture médicale obligatoire, elle prendra en compte près de 22 millions de Marocains, dont plus de 10 millions de familles pauvres inscrites dans le cadre du Ramed. Pour le ministre des Finances, toutes ces personnes pourront bénéficier de l’AMO à partir de janvier prochain.