Des experts livrent leurs réflexions sur l’impact que la mise en place de la taxe carbone pourrait avoir sur l’économie marocaine ainsi que l’industrie marocaine.
Les travaux d’une rencontre maroco-européenne, baptisée (Med- Intreprises), est destinée à l’examen de la réalité et des perspectives de la coopération dans le domaine des Petites et Moyennes entreprises (PME), devront débuter lundi après-midi à Marrakech, à l’initiative de l’Agence Nationale pour la Promotion de la PME.
Co-financée dans le cadre du programme MEDA, cette manifestation qui servira également de plate-forme à la consolidation de la coopération euro-marocaine, telle qu’instaurée par l’accord d’association Maroc-UE et le processus de Barcelone de 1995, devrait réunir plus d’une centaine d’experts et chefs d’entreprise originaires du Maroc et des pays membres de l’Union européenne. Cette rencontre sera aussi l’occasion pour les entreprises marocaines de conclure des accords sectoriels avec leurs consoeurs de France, d’Italie, d’Espagne, de Grèce, de Portugal et du Royaume-Uni. A noter que les PME en général et celles opérant dans le domaine industriel en particulier constituent l’un des piliers de l’économie nationale, représentant 93% de l’ensemble des entreprises marocaines, avec un bénéfice ayant atteint 66,5 milliards de DH au titre de l’année 2002, soit 38% du volume de la production nationale. Quant aux mesures prises pour encourager ce genre d’entreprises, elles sont prévues par le Code d’investissement et portent essentiellement sur la diminution des taux d’imposition, l’encouragement de l’ouverture de l’économie nationale sur l’extérieur et l’amélioration du climat financier et juridique de l’entreprise. En outre, la liberté d’investissement et de transfert des gains vers l’étranger sans limitation préalable du taux à transférer, constitue pour les investisseurs étrangers et marocains résidant à l’étranger, l’une des mesures les plus incitatives garanties par la législation marocaine en matière d’investissement. Ces mesures, rappelle-t-on, permettront de renforcer la contribution des PME à l’économie nationale dans les années à venir.
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