Le problème de l’assèchement du lac Tamda dans la province d’Azilal préoccupe le député Saïd Atghlast qui a adressé une question écrite à la ministre du Tourisme, de l’artisanat, de l’économie sociale et solidaire à ce sujet.
Les experts prévoient une augmentation significative des températures, de 5 à 8 degrés, dans les pays au sud de l’Europe, comme la France, le Portugal et l’Espagne, alors que le Maroc devrait connaître une hausse des températures de l’ordre de 1 à 3°, d’ici 2100.
Ce constat alarmant, dressé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), prédit également une baisse des précipitation de 10 à 20% dans la région. Qui dit baisse de précipitations, dit pénuries alimentaires, problèmes de santé publique ainsi qu’une baisse des niveaux des ressources hydriques.
D’après le rapport, l’augmentation de la température au niveau mondial devrait se situer autour de 2 à 3 degrés d’ici 2065, due essentiellement au réchauffement climatique. Les pays comme l’Algérie, le Mali ou le Niger, connaîtront eux une augmentation plus importante, de l’ordre de 3 à 6 degrés.
Les effets du réchauffement climatique se feront également sentir sur le niveau moyen des mers. Pour les 250 experts auprès de l’ONU, le niveau devrait s’élever de 1 mètre, ce qui pourrait occasionner "d’énormes dégâts".
Mais les conclusions du rapport sont contredites par d’autres experts. Ces derniers estiment que les températures terrestres n’augmentent plus depuis une quinzaine d’année. Concernant le niveau des mers, les mesures satellitaires ne discerneraient aucune accélération depuis le début des années 90.
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