Les effets positifs de la décision du gouvernement espagnol de soutenir le plan marocain d’autonomie du Sahara se font déjà sentir. Des officiers supérieurs de la police et de la Garde civile assurent que ce changement de position a permis de débloquer les problèmes sécuritaires aux frontières avec le Maroc, en suspens depuis maintenant deux ans.
Pour la police et la Garde civile, le changement de position sur le Sahara ouvrira une relation « stable » entre le Maroc et l’Espagne. En seulement une semaine, l’échange d’informations sur des sujets considérés comme « ordinaires », non urgents par le Maroc parce que concernant Ceuta et Melilla, s’est considérablement amélioré, confie à Cadena Ser un haut responsable de la police.
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Un autre haut responsable salue la célérité avec laquelle la coopération policière avec le Maroc en matière de trafic de drogue, de crime organisé et de lutte contre l’immigration clandestine a été réactivée, après deux ans de latence.
En ce qui concerne la coopération en matière de lutte contre le terrorisme djihadiste, elle a plutôt bien fonctionné pendant la crise, assurent-elles, précisant que des opérations conjointes ont été menées au cours de la période et ont permis le démantèlement de cellules terroristes et l’arrestation de plusieurs djihadistes.