Le Polisario critique le rapport du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, sur la situation au Sahara qui l’accable et accuse le Maroc de violation continue de la présence et du travail de la MINURSO.
La société espagnole Repsol a été autorisée par le gouvernement ibérique à prospecter dans la zone maritime séparant le Maroc des Iles Canaries. Le but est d’éviter que le Maroc ne s’adjuge à lui seul le pétrole dont regorge cette région, indique le ministre espagnol de l’Industrie, de l’Energie et du Tourisme, José Manuel Soria Lopez.
La décision approuvée par le gouvernement espagnol vendredi dernier suscite une forte polémique en Espagne, où le gouvernement autonome des Iles Canaries craint que le secteur touristique ne soit impacté négativement par ces prospections.
Pour Paulino Rivero, le président du gouvernement canarien, le modèle économique des Iles Canaries n’est pas compatible avec l’exploitation de pétrole dans cette zone. D’après lui, ces recherches en hypothéqueraient l’avenir.
L’Espagne espère faire baisser sa facture énergétique d’environ 10 points, et voudrait pour cela extraire quotidiennement 140.000 barils de pétrole sur une période de 20 ans. Ces chiffres ont été dévoilés mercredi par José Manuel Soria Lopez, qui estime que le pétrole appartiendra à celui qui le découvrira en premier.
En 2001, la prospection pétrolière avait déjà suscité des tensions entre le Maroc et l’Espagne, en raison de frontières maritimes jamais délimitées, l’Espagne estimant que le Maroc ne possède pas la souveraineté sur les eaux du Sahara. Si du pétrole est découvert dans cette zone, le Maroc et l’Espagne pourraient d’ailleurs fort bien passer à un conflit armé d’après des sources militaires espagnoles.
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