Au terme de l’enquête, classant les entreprises par catégorie, 25 % des grandes entreprises (GE) ont des réserves pour résister plus de 6 mois, contre 14 % des petites et moyennes entreprises (PME) et 11 % des très petites entreprises (TPE). D’après l’âge des entreprises, 44 % ayant moins de 10 ans ne disposent d’aucun stock de trésorerie, avec 38 % des PME et 36 % des GE, a indiqué le résultat de l’enquête du HCP, rapporte la Map.
Les impacts de la crise sur la trésorerie des entreprises diffèrent par secteur d’activité. 54 % des chefs d’entreprises de l’hébergement-restauration ont affirmé ne plus disposer de stock de trésorerie et 9 % ont une réserve de moins d’un mois au S2-2020. Dans le secteur de la construction, 46 % des entreprises sont dans la même situation, contre 12 % qui disposent d’une réserve de moins d’un mois. À l’opposé, les secteurs montrant peu de résistance face à la crise sont ceux de l’énergie et de l’enseignement et la santé humaine ayant une réserve de plus de 6 mois. De plus, un quart des chefs d’entreprises prévoient un grand risque d’insolvabilité contre 32 % qui n’ envisagent aucun risque. Parlant d’aide, le Maroc a mis en place une panoplie de mesures d’accompagnement pour le tissu économique et garantir la survie des entreprises, même si d’autres n’ont pas eu la chance, notamment, en raison de la complexité des procédures.
Par ailleurs, les principales difficultés connues par les entrepreneurs au cours du S2-2020, concernent principalement la faible demande qui freine la reprise normale des activités et les difficultés financières, a précisé le HCP, dont l’objectif de l’enquête est d’apprécier l’évolution de l’activité des entreprises pendant la période de juillet à décembre 2020, la confronter avec l’évolution de la même période avant la crise, afin de connaître le niveau de performance des entreprises à la recherche de la cadence normale d’activité.