La note de cadrage du PLF-2022 se base principalement sur la relance de l’économie nationale tout en le rendant capable de résister aux nouveaux défis, la promotion de l’intégration économique et sociale des activités informelles, la généralisation de la protection sociale qui a déjà démarré cette année, le renforcement du capital humain et l’amélioration du secteur public à travers un nouveau système de gouvernance. Et les résultats des élections du 8 septembre détermineront les perspectives futures. Pour ce contenu de la note de cadrage qui veut être un « dénominateur commun », une enveloppe budgétaire de 120 MMDH d’investissement dont 45 MMDH du Fonds Mohammed VI pour l’investissement est prévue. Ainsi, en dehors du secteur de la santé, tout projet devant bénéficier d’un soutien étatique doit être en mesure de créer de l’emploi et de créer de la valeur ajoutée, fait part Challenge.
Dans ce sens, l’entrepreneuriat formel sera fortement soutenu. Sans oublier que la réforme du système fiscal permettra à l’État d’avoir une bonne marge de manœuvre budgétaire. En ce qui concerne l’investissement, les infrastructures, les transports publics, la décarbonisation, la formation professionnelle de qualité et autres seront priorisés. De plus, la protection sociale, déjà opérationnelle, sera plus approfondie. Ainsi, en 2022, la phase 2 pour l’intégration de la population couverte par le RAMED débutera, de même que l’installation du registre social unifié qui doit préparer la phase des allocations familiales réservée pour 2023. La note de cadrage envisage aussi de réformer le système de retraite.
Il faut toutefois noter que la note de cadrage prend en compte une idée primordiale du NMD liée à la centralisation du capital humain et met ainsi au premier plan les secteurs de l’éducation et de la santé. Sans pour autant mettre de côté la lutte contre les inégalités sociales. Elle prévoit également des réformes d’intervention directe et indirecte de l’État dont les comptes spéciaux du Trésor. Mais, bien qu’elle demeure une priorité absolue, la question de la lutte contre la corruption n’a pas bénéficié de l’intérêt requis, s’étonne la même source.