Une récente enquête du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) lève le voile sur la persistance de pratiques de punitions violentes dans les établissements scolaires marocains.
L’éducation au Maroc est devenue trop chère. Le mercantilisme des écoles privées place les familles dans une situation délicate, en raison des tarifs qui ne font l’objet d’aucun contrôle. Les frais d’inscription et d’assurance ainsi que les mensualités imposées ne respectent aucune logique de tarification.
Selon Akhbarona, alors que la prime de référence liée à l’assurance scolaire ne dépasse pas 10 dirhams par élève, les parents doivent s’acquitter de montants allant de 1.000 à 3.000 dirhams.
Cette assurance dont la prime diminue en fonction du nombre d’inscrits, donne droit, dans le cadre de la responsabilité civile, à un plafond de 500 dirhams pour les frais des soins, et à 15.000 dirhams en cas de décès.
Le choix des écoles privées par les parents ne peut être qualifié de délibéré, ajoute le site qui en impute l’entière responsabilité au système éducatif et pédagogique au sein des établissements publics. Le déséquilibre constaté au niveau de la structure et de l’architecture de l’enseignement public n’a pu être éradiqué, en dépit des politiques de réformes mises en place.
L’attitude des parents est compréhensible, quand on considère l’échec éducatif, le gaspillage, les violences entre étudiants et corps professoral, l’absence flagrante de ressources humaines et des conditions éducatives et pédagogiques, pour ne pas citer le manque d’équipements didactiques et le manque de conformité des programmes de formation avec les besoins du travail.
Par ailleurs, le site précise que les dépassements des écoles privées ne se limitent pas au cycle supérieur. Certaines crèches et des maternités, à Casablanca, imposent des mensualités de 2.000 dirhams, en plus des frais d’inscription de 2.500 dirhams, sous couvert de justificatifs imaginaires.
Ces articles devraient vous intéresser :