En décrétant la fermeture des écoles, les autorités marocaines ont mis en place un système qui permet aux élèves de recevoir les cours à distance jusqu’au 20 mai, si entre temps, le confinement n’était pas une fois encore prolongé. À l’étape actuelle des choses, la question du report ou pas des examens n’a pas encore été tranchée, mais la crainte d’une année blanche a totalement été écartée par le ministère de l’Éducation nationale.
Cependant, la question qui se pose est de savoir le sort réservé à ces 40 000 élèves dans les missions françaises du Maroc, puisque la fin du confinement au Royaume est prévue pour le 20 mai, alors que les cours reprennent le 11 mai en France. Interrogée sur la question, une source bien informée au sein du ministère de l’Éducation nationale a confié à Hespress que, de par la loi, « les missions françaises installées au Maroc, suivent le système français et non le système marocain, que ce soit en ce qui concerne les cours ou les examens. « Ces établissements n’ont aucun rapport avec le ministère de l’Éducation nationale, mis à part le volet des matières arabes », a-t-elle précisé.
Toutefois, étant situées dans des zones à risques, les missions françaises présentes dans le Royaume seront dans l’obligation de « se conformer » aux mesures décidées par les autorités marocaines, et devront attendre le 20 mai pour savoir s’il y a déconfinement ou pas, précise la même source.