Malgré l’incertitude et le chaos engendrés par la crise, le Maroc a toujours la cote auprès des investisseurs étrangers. Le journal nippon, Nikkei a indiqué jeudi, que le royaume constitue une "destination privilégiée pour les investisseurs japonais".
Dans une interview accordée au journal, le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, a indiqué que "la politique d’industrialisation adoptée par le Maroc, lui a permis de consolider son attractivité et sa compétitivité". Moulay Hafid Elalamy a précisé que c’est une "stratégie qui a permis au royaume de renforcer son tissu industriel et d’augmenter la capacité d’intégration dans le secteur automobile qui a atteint 60 %, celui des énergies renouvelables qui a augmenté sa capacité de production énergétique à 50 %".
Dans les colonnes du journal, le ministre a également évoqué la signature de l’accord sur la promotion et la protection des investissements et la convention sur la non-double taxation. Pour lui, "le renforcement du cadre juridique bilatéral est de nature à booster les investissements japonais au Maroc". Il a noté que "71 firmes japonaises sont déjà présentes au Maroc dans divers secteurs, contribuant de manière substantielle à la stratégie d’industrialisation".
Moulay Hafid Elalamy n’a pas occulté, au cours de son entretien, le rôle du Maroc dans le développement de l’Afrique. Il a souligné que le développement du royaume se trouve intrinsèquement lié à celui du continent africain, dans "une logique de solidarité agissante".