Dans le cadre de la réalisation de ce rapport, un questionnaire a été adressé à plus de 25 000 citoyens du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Le questionnaire se basait sur les problèmes potentiels de santé mentale rencontrés dans leurs pays. L’étude présente le Maroc et l’Algérie avec 20% et 15% pour le Soudan qui sont moins susceptibles de se sentir déprimés.
Ces résultats sont en lien avec les expériences de guerre récentes ainsi que les conflits en cours (guerre en Irak et en Palestine). Pour la Tunisie, les causes peuvent être liées à la phase de transition.
Le même rapport indique que les résidents ruraux en Irak, en Tunisie, en Jordanie, en Égypte et au Maroc sont les plus susceptibles à une déclaration de dépression, en comparaison avec la population urbaine.
En ce qui concerne le stress, 35% de la population de toute la région ressentent souvent des tensions. Dans l’ordre, le tableau indique les Tunisiens, les Irakiens et les Jordaniens, puis, les Egyptiens, Algériens, les Soudanais et les Koweïtiens, souligne Hespress.
De plus, la fiche d’information présente certaines des principales conclusions indiquant qu’en Irak, au Liban, au Maroc et en Algérie les populations rurales sont plus susceptibles de signaler un stress.
Aucune différence substantielle entre les populations urbaines et rurales de Jordanie. Les personnes vivant dans les camps de réfugiés en Palestine sont par contre plus susceptibles de signaler un stress.