
Suite à la directive de Bank Al-Maghrib (BAM) publiée le 25 septembre 2024, qui plafonne désormais le taux d’interchange domestique à 0,65%, le Centre monétique interbancaire (CMI) a été contraint de s’aligner.
La croissance économique du Maroc est en berne. C’est ce que révèle le Haut commissariat au Plan (HCP) dans ses derniers indicateurs sur Comptes nationaux. De 3,5% au trimestre précédent, elle passe à 2,8%.
Si le secteur agricole est le plus touché, affichant de 3,2%, celui des activités non agricoles sont en nette progression de 3,8%. Pour sa part, la demande intérieure s’est signalée comme étant le moteur de la croissance.
Le premier trimestre de l’année en cours n’aura pas été favorable à l’économie marocaine. Cependant, la demande intérieure reste le moteur de la croissance, avec la même tendance baissière de l’inflation, alors que le besoin de financement de l’économie nationale a marqué une relative amélioration.
L’une des remarques les plus importantes reste la valeur ajoutée du secteur primaire, qui a connu une baisse de 1,1%, en volume, au cours du premier trimestre de l’année en cours, au lieu de 3,1%, durant la même période, en 2018. La cause, selon le HCP, viendrait de la baisse de 3,2% de l’activité agricole, mais, aussi, de l’augmentation qu’a connue la pêche : 18,4%, au lieu d’une baisse de 6%.
Au niveau de l’industrie, notamment, celle d’extraction, le rythme d’accroissement a régressé, affichant le taux de 5,6%, contre 16,7%, en 2018. Même observation au niveau des industries de transformation qui chutent à 2,5%, contre 3,5%, l’année précédente.
Tous ces éléments, ajoutés au ralentissement de l’accroissement des impôts sur les produits nets des subventions (1,9% au lieu de 4,9%), ont permis un accroissement du Produit intérieur brut (PIB), en volume (2,8%), au cours du premier trimestre 2019, au lieu de 3,5%, une année auparavant, fait savoir la même source.
Pour sa part, la demande intérieure s’est révélée comme un véritable moteur de la croissance, avec un taux d’accroissement de 3,3%, contre 4,3%, à la même période de l’année précédente. Autant de facteurs ayant contribué, pour 3,6 points, à la croissance économique nationale, au lieu de 4,7 points, une année auparavant, renchérit le HCP.
Ces articles devraient vous intéresser :