Que faire des déchets ménagers des patients atteints de covid-19 ?
Depuis le 5 août dernier, le Maroc a procédé au renforcement du protocole de prise en charge des malades du Covid-19, en permettant le traitement à domicile des cas...
Malgré la crise sanitaire que connaît le Maroc, le marché des déchets dangereux est en plein boom, poussant de nombreuses entreprises à y investir.
Depuis le début de l’année, 7 nouveaux opérateurs ont reçu l’autorisation du département de l’Environnement : trois pour la collecte et le transport de ces déchets dangereux et 4 pour leur traitement et leur valorisation ; soit au total dans le Royaume, 62 entreprises : 45 dans la collecte et le transport et 17 en charge du traitement et de la valorisation. Selon le quotidien Les Inspirations ECO, malgré la crise sanitaire, la société Chimirec Maroc SARL est déjà en train d’étendre son usine, alors qu’elle a démarré ses activités dans le Royaume il y a seulement quelques mois.
Si l’objectif de son entreprise est d’aider les producteurs de ces déchets à s’en débarrasser dans le respect de la réglementation et de la nature, explique Jihane Sehli, directrice commerciale de Chimirec Maroc SARL, il est noté que son entreprise en tire d’importants profits. Le journal annonce des chiffres d’affaires en augmentation à la fin de l’année 2020, malgré la crise du Covid-19.
Selon les statiques du département de l’Environnement, le Maroc a produit en 2015, 5,4 millions de tonnes de déchets industriels ; 5,9 millions de tonnes de déchets ménagers et assimilés en milieu urbain et 1,5 million de tonnes en milieu rural.
Aller plus loin
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