L’Office national des Aéroports (ONDA) poursuit sa politique de modernisation aéroportuaire. Il procédera bientôt à l’installation de portiques électroniques dans cinq aéroports.
La Cour des comptes vient de publier son rapport sur le nombre de fonctionnaires et fait non seulement part d’un déséquilibre territorial mais aussi d’une masse salariale qui a crû sensiblement ces dernières années.
Ainsi, le secteur public employait environ 860.253 personnes en 2016 dont 583.071 fonctionnaires civils de l’Etat, 147.637 fonctionnaires dans les collectivités territoriales et 129.545 agents des établissements publics, lit-on dans ce rapport.
Pour la Cour des comptes, il y a un déséquilibre dans le déploiement territorial , l’effectif étant concentré dans un nombre limité de département. « Le déploiement du personnel mérite d’être analysé et éventuellement revu sur les bases du potentiel économique et démographique de chaque région ainsi que sur la base des besoins dûment évalués de chaque entité administrative », conseille la Cour des comptes.
Les régions du sud, par exemple, connaissent les taux les plus élevés, avec 37,7‰ dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra et 26,7‰ à Dakhla-Oued Eddahab, indique la Cour des comptes, qui relève que d’autres régions sont relativement sous-administrées, comme celle de Marrakech-Safi avec un taux d’administration de 13,5‰. La région de Rabat-Salé-Kénitra connaît un taux d’administration de 27,8‰ en raison notamment de la présence des services centraux à Rabat, précise la Cour.
En termes budgétaires, les crédits alloués à la masse salariale en 2016 s’élèvent à plus de 120 milliards de dirhams (MMDH), fait savoir la Cour, notant que cette masse comprend les rémunérations brutes servies aux fonctionnaires et les cotisations sociales qui incombent à l’Etat, en tant qu’employeur, aux régimes de prévoyance sociale.
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