Corruption et flagrants délits au Maroc : 22% de taux d’arrestations

6 septembre 2019 - 11h00 - Maroc - Ecrit par : G.A

La corruption prend des proportions inquiétantes au Maroc. La ligne directe mise à la disposition de la population pour dénoncer les cas dont elle aurait connaissance, explose.

19.168 appels reçus en 7 mois, selon L’économiste. Seulement 63 cas de flagrant délit ont été enregistrés, même si la justice reçoit en moyenne 2 cas de ce genre d’infraction par semaine. Rien que pour l’année 2018, 9.100 poursuites ont été lancées, à la grande satisfaction de la présidence du Ministère public.

Selon le quotidien, le montant exigé par les corrompus se situe entre 200 et 300.000 dirhams. Marrakech-Safi bat le record avec un taux d’arrestations de 22%. Les agents des collectivités territoriales ont été en grand nombre impliqués et épinglés.

Selon la même source, une partie importante des plaintes et des doléances vise la justice avec 28% des appels. Les populations exigent des autorités judiciaires plus de célérité et de justice dans le traitement des dossiers.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Corruption - Arrestation

Aller plus loin

Les prisons marocaines en quelques chiffres

Les détenus coupables de délits financiers représentent la majorité de la population carcérale, indiquent les statistiques établies par la Délégation générale à...

Ces articles devraient vous intéresser :

Corruption au Maroc : Les chiffres alarmants

La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

Corruption au Maroc : arrestation d’un ex-ministre, un avertissement pour les responsables ?

Après l’arrestation jeudi de Mohamed Moubdii, député du Mouvement populaire (MP) et ancien ministre, pour des crimes financiers présumés, des voix s’élèvent pour appeler le gouvernement marocain à renforcer sa lutte contre la corruption et...

Affaire Rachid M’Barki : les ramifications d’un réseau d’influence

L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Maroc : la liste des députés poursuivis pour corruption s’allonge

Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.