La commission hispano-marocaine qui va se pencher sur la délimitation des eaux canariennes et marocaines pourrait démarrer ses travaux en juin à Madrid, croit savoir El Español, rappelant que le Maroc veut proposer des marchés aux entreprises éoliennes espagnoles en contrepartie de la reconnaissance des eaux entourant le Sahara et du contrôle de son espace aérien, actuellement géré par l’Espagne.
La société Enaire, en charge de la gestion de la navigation aérienne espagnole, a signé des protocoles d’accord avec l’ONDA, son homologue marocain, afin de coordonner le transfert d’aéronefs entre les deux espaces aériens. « Ces accords sont de nature politique et sont signés entre prestataires de services de navigation aérienne, sans l’intervention des autorités de l’aviation civile des États », avait précisé en 2017 le gouvernement espagnol.
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Le Maroc est prêt à mettre à la disposition de la Confédération espagnole des organisations d’entreprises (CEOE) la plus grande zone industrielle de Dakhla pour faciliter l’exportation de produits espagnols vers l’Afrique et renforcer les capacités économiques de l’Espagne. Les entreprises espagnoles bénéficieront de concessions pour mener des activités de pêche, installer des fermes piscicoles, ou explorer des hydrocarbures sur le territoire et la côte du Sahara.
Le consulat général du Maroc à Las Palmas, Ahmed Moussa, a envoyé courant ce mois une lettre aux présidents des chambres de commerce pour inviter les hommes d’affaires canariens au Forum économique et commercial portant sur les opportunités d’affaires dans la région de Dakhla, qui aura lieu les 20 et 21 juin à Dakhla.