Malgré les nombreuses dispositions prises dans les établissements scolaires, le virus a fini par s’y incruster. Selon les précisions du ministre, le taux d’infection ne dépasse pas 0,06% parmi les élèves et 3% parmi les cadres éducatifs, administratifs et techniques. Il a relevé que le nombre des établissements scolaires fermés depuis le début de l’année scolaire a atteint 468, dont 107 écoles privées.
Au cours de sa présentation, Saïd Amzazi a également parlé des réformes engagées dans l’enseignement. Le ministre estime que le défi central consiste à mettre en place une couverture financière suffisante pour mettre en œuvre les dispositions de la réforme dans les délais impartis. Pour lui, le budget de l’État demeure incapable de supporter seul le fardeau financier de la réforme, surtout avec les conséquences économiques engendrées par la pandémie de Covid-19, rapporte la MAP.
Sur le plan des mesures administratives et de gestion, Saïd Amzazi a expliqué que son département avait pris, au cours des trois derniers mois, une série de mesures visant à accélérer la cadence des réformes et à leur donner une forte impulsion. Ces mesures concernent, selon lui, la mise à jour du portefeuille de projets stratégiques pour mettre en œuvre les dispositions de la loi-cadre au niveau des trois secteurs du système et qui comportent 19 projets déclinés en trois domaines : l’équité et l’égalité des chances, l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la formation, la gouvernance du système et la mobilisation.
Pour ce qui est des projets actuels et futurs visant à promouvoir le système de formation professionnelle, le ministre a affirmé que les réflexions se mènent pour la conception et la mise en œuvre des axes de la nouvelle feuille de route pour le développement de la formation professionnelle. Ce sera à travers la création des Cités des Métiers et des Compétences avec ouverture des premières cités en septembre 2021, précise la même source.