
Maroc : des policiers tombent dans une affaire de cocaïne
Des policiers ripoux. Plusieurs fonctionnaires de police ont été arrêtés cette semaine à Tanger pour leurs liens présumés avec des trafiquants de drogue.
La consommation de cocaïne commence à s’installer, de manière inquiétante, chez les élèves de 15 à 17 ans, selon un rapport de l’Office des Nations-Unies pour la Drogue et le crime. Cette fâcheuse habitude n’épargne pas les écoles marocaines et risque de s’incruster dans le milieu scolaire, de façon virale.
Plus d’1,2% des jeunes marocains, âgés de 15 à 17 ans, sont attachés à la consommation de cocaïne. Selon le quotidien Al Massae, qui cite le Rapport des Nations-Unies, 0,1% des garçons et 0,2% des filles s’adonnent à la consommation du "crack", une forme de base de la cocaïne.
Introduite par des réseaux spécialisés en provenance des pays de l’est, la cocaïne commence à prendre une place inquiétante au sein des établissements scolaires au Maroc. Plus de 39% des jeunes marocains interrogés avouent en avoir consommé une fois dans leur vie, alors que 35% d’entre eux ont dû le faire plusieurs fois de suite. Ces chiffres alertent sur l’état des lieux des écoles marocaines et sur le risque accru d’accoutumance des élèves.
Dans sa lutte contre les drogues illicites, le Maroc a réussi, en 2017, à saisir pas moins de 4 millions de psychotropes, en provenance d’Inde. Le Royaume a réussi à intercepter 86% des opérations de trafic de drogue, essentiellement, la cocaïne, enregistrées sur l’ensemble du continent africain. Ces drogues, ajoute le quotidien, ont, pour la majorité, été introduites par voir maritime.
Aller plus loin
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