Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.
L’enquête annuelle sur la perception de la corruption réalisée par l’ONG Transparency Maroc montre une chute du royaume au classement mondial.
Le Maroc occupe la 90è place cette année, contre la 88è en 2015, à cause de l’entrée dans ce classement de deux nouveaux pays qui n’étaient jusque-là par répertoriés par Transparency Maroc.
Pour Foued Abdelmoumni, président de Transparency Maroc, « le Maroc souffre d’une corruption endémique, et il n’y a pas de volonté de mise en place d’un système de bonne gouvernance ». Ce manque de volonté politique s’explique par exemple par le retard du lancement de l’Instance nationale de probité et de lutte contre la corruption mais aussi par le gel du Conseil de la concurrence.
Au niveau mondial, le pays le moins corrompu selon le rapport est le Danemark suivis de la Nouvelle-Zélande et la Finlande alors que la Somalie, le Soudan du Sud et la Corée du Nord sont les pays les plus corrompus au monde.
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