
Hakim Ziyech envisage de réaliser un investissement important au Maroc. L’international marocain prévoirait d’ouvrir un restaurant de luxe à Marrakech.
86 MDH pour le deuxième parc industriel de la Chambre française de commerce. La réussite du premier parc, à Bouskoura, a encouragé la Chambre à initier un deuxième projet à Ouled Salah. Sur 31 ha, le site accueillera 200 entreprises qui créeront 6 000 emplois directs.
La Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) est en train de peaufiner un deuxième projet de parc industriel. D’une superficie de 31 ha, le terrain prévu à cet effet est situé à Bouskoura, à proximité de la zone industrielle d’Ouled Salah, non loin du premier parc réalisé par la même CFCIM.
Si le montage financier est bouclé, il reste la signature de l’accord-cadre entre la CFCIM et le ministère de l’industrie et du commerce et l’autorisation de ce dernier, suite à quoi les travaux d’aménagement pourront être lancés. Aucune date n’est donc avancée ni pour le lancement du chantier ni pour la livraison des lots.
Toujours est-il que le coût du projet sera de 86 MDH dont 24 MDH devraient être pris en charge par l’Etat pour l’équipement hors site et 13 MDH par la CFCIM qui prend en charge le foncier, les 49 MDH restants étant investis par la société à qui sera confiée la gestion du site. Quelque 200 entreprises, générant un investissement de 3 milliards de DH, dont la moitié en provenance de l’étranger, pourront s’installer sur ce site où seront créés 6 000 emplois directs.
Le secret de la réussite : un accompagnement efficace
Toutes ces prévisions ont été faites sur la base de l’expérience du premier parc industriel de Bouskoura où 50 entreprises sont déjà en activité sur les 87 prévues. Le montant total investi pour l’aménagement de ce site est de 78 MDH pour la valorisation d’un terrain de 28 ha, dont 22 millions pris en charge par l’Etat. Selon les responsables de la Chambre, d’ici la fin de l’année, le reste des attributaires aura fini de construire ses locaux.
La particularité de ce parc est que les attributaires des lots, dont la superficie varie entre 500 et 7 000 m2, n’en sont pas les propriétaires et ne disposent que d’un droit de jouissance en tant que locataires. Le terrain leur revient ainsi à 5 DH par m2 et par mois, en plus de 0,50 DH par m2 et par mois pour les charges communes (nettoyage, accueil, sécurité...).
A ce jour, 54% des entreprises installées sont d’origine locale, les françaises représentent 30% et le reste est composé d’autres nationalités.
Outre le système d’attribution des parcelles, que les promoteurs du parc ont voulu très souple (l’investisseur n’est plus obligé d’immobiliser de gros montants pour le foncier), le secret de la réussite de cette expérience menée par la CFCIM, en partenariat avec la Caisse de dépôts et de consignations française, la CDG (Caisse de dépôt et de gestion) et des compagnies d’assurances, réside « dans l’accompagnement », soulignent les investisseurs.
En témoigne Omar Hassani qui dirige Demicron, une entreprise de mécanique de précision qui emploie une quarantaine de personnes. Au départ, il était locataire dans la zone industrielle de Sidi Bernoussi qui présentait de nombreuses carences au niveau des services. « C’est à travers des amis que j’ai été informé sur le parc industriel de Bouskoura. Je n’ai pas été déçu sur le plan de l’accompagnement et les gestionnaires du parc ont joué un rôle de guichet unique. Au total, je paie autour de 24 000 DH par trimestre et j’ai externalisé le transport de mon personnel ».
Même son de cloche chez Mohammed Benyahya, qui a loué d’abord 2 000 m2 avant de passer à 3 000 m2 pour abriter son unité qui travaille dans l’industrie de la peinture. Pour lui, toutes les prestations sont assurées et la mise en place d’une unité de restauration rapide est attendue avec impatience par les industriels de Bouskoura.
Le bouche-à-oreille a très bien fonctionné, au point que la CFCIM n’a pas eu besoin de faire de publicité pour attirer les opérateurs. On présume que le nouveau parc sera très rapidement occupé. D’ailleurs, la CFCIM se prépare déjà à lancer un troisième projet de la même veine à Médiouna.
La vie éco - M.E.
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