Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...
Trois membres d’une même famille ont été arrêtés à Sefrou, dans les environs de Fès, pour avoir tenté de vendre un bébé pour la somme de 500 dirhams, un peu moins de 50 euros.
Le bébé est le fruit d’une relation « illégitime » de sa maman, une jeune fille de 15 ans, élève dans un lycée de la ville de Sefrou.
D’après le journal Al Massae de ce lundi, ce sont les parents de la jeune fille qui ont tenté de vendre le bébé de leur fille et c’est le serveur d’un café tout proche de leur domicile qui a eu vent de cette histoire et a prévenu la police de cette vente.
Un agent de police a alors piégé les parents de la jeune fille en se faisant passer pour un éventuel acheteur. La mère ainsi que les grands-parents du nourrisson ont été mis à la disposition de la justice et pour leur défense, ils ont prétexté un manque de moyens pour élever le nouveau-né.
L’année dernière, cinq personnes avaient été arrêtées par la police après la vente d’un nourrisson à Sidi Slimane. Le groupe, dirigé par une mendiante professionnelle, exploitait trois enfants et le nourrisson qu’il venait d’acheter pour s’adonner à la mendicité.
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