Maroc : combien coûte l’insécurité routière ?
Le Maroc enregistre en moyenne chaque année environ 3 500 décès et 10 000 blessés graves dans des accidents de circulation. Cette catacombe coûte très cher à l’État.
Le nombre de décès dû aux accidents de la route, a fortement baissé la semaine dernière. Le confinement en est pour beaucoup.
5 morts contre 21 morts deux semaines plus tôt, c’est-à-dire avant le confinement. Tels sont les chiffres annoncés, mardi par la DGSN. Ce qui fait enregistrer au royaume, son plus bas taux de mortalité routière. Une première.
5 décès et 271 blessés dont 10 grièvement, dans 218 cas d’accidents de circulation pendant la période du 23 au 29 mars, contre 21 décès et 2 211 blessés en une semaine avant l’entrée en vigueur de l’état d’urgence. Ces chiffres sont la preuve que le confinement a fortement contribué à réduire le taux de mortalité routière. La mise en place d’un dispositif composé de postes de contrôle fixes et mobiles sur les principaux axes routiers et secondaires a également contribué aux résultats obtenus.
La DGSN annonce que 1 617 contraventions et 776 procès-verbaux ont été soumis au parquet général ; 841 amendes transactionnelles ont été recouvrées contre 47 482 contraventions, 12 233 procès-verbaux et 35 249 amendes transactionnelles avant le confinement.
171 350 dirhams ont été perçus par la mise en fourrière de 525 véhicules, de la saisie de 187 documents et du retrait de 64 véhicules de la circulation.
Aller plus loin
Le Maroc enregistre en moyenne chaque année environ 3 500 décès et 10 000 blessés graves dans des accidents de circulation. Cette catacombe coûte très cher à l’État.
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