Le Maroc estime que cette décision ne remet « nullement en cause l’accord agricole conclu entre le royaume du Maroc et l’Union européenne » mais s’étonne toutefois que cette décision concerne un protocole « qui comme tous les accords bilatéraux signés, est conforme à la légalité internationale ».
« Le Maroc s’interroge légitimement sur l’opportunité du maintien de l’édifice contractuel que les deux parties ont réussi à construire sur de longues années dans les domaines politique, économique, humain et sécuritaire dans un esprit de partenariat et de respect des valeurs internationalement reconnues », ajoute le ministère qui s’attend à ce que « l’Union européenne prenne les mesures internes appropriées en vue de trouver une issue définitive à cette procédure » sinon, il prendra « le cas échéant, les mesures qui s’imposent ».
Du côté de l’Union européenne, la possibilité de faire appel de cette décision est en cours d’étude. « Les institutions européennes sont en train d’examiner attentivement cet arrêt afin de définir les différentes options, notamment les travaux préparatoires en vue de faire appel », a réagi l’institution dans un communiqué, insistant sur le fait que « les accords bilatéraux ne sont pas remis en cause. (L’Union européenne) confirme son engagement envers le partenariat avec le Maroc, qui est un partenaire primordial dans le voisinage sud »