Selon leconomiste.com, les allocations familiales représentent 20% du salaire, pour 32% des allocataires déclarés à moins du SMIG, 13% du salaire des personnes déclarées, dans une fourchette comprise entre le SMIG et 4.000 DH, et, 2%, pour ceux qui sont à plus de 6.000 DH. Cette revalorisation des allocations familiales n’induira pas une augmentation des cotisations.
Les conclusions du Comité de Gestion et d’étude montrent clairement que l’évaluation de cette hausse aura un impact de 2,7 milliards de DH. En d’autres termes, cela représente 50% du fonds à utiliser, au titre de la première année. Avec ce coût, il est à noter que la hausse de 100 DH, pour les trois premiers enfants, et l’octroi de 36 DH, par enfant, pour les autres, jusqu’à un nombre de 6, ont été pris en considération.
Le Conseil d’Administration entend expérimenter cette mesure pendant deux ans. Cette période lui permettra d’évaluer son impact et de juger de l’opportunité ou non d’augmenter les taux de cotisation.
Du reste, les administrateurs de la CNSS comptent revoir les conditions d’accès aux allocations familiales, soit le salaire minimum.