
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a réussi à déjouer un plan terroriste dangereux visant le Maroc, commandité par un haut dirigeant de Daech dans la région du Sahel.
Washington exercerait des pressions sur l’Algérie pour la réouverture de ses frontières terrestres avec le Maroc, réouverture qui pourrait avoir lieu après la prochaine visite de la secrétaire d’État américaine aux Affaires étrangères, Hillary Clinton, au Maghreb.
L’amélioration des rapports diplomatiques, politiques et économiques entre les deux pays voisins permettrait aux Etats-Unis de mieux combattre le terrorisme dans la région du Sahel et de la Corne d’Afrique. Ce qui expliquerait l’intérêt que porte le pays de l’oncle Sam à ce conflit.
La réouverture des frontières entre les deux pays voisins aurait d’ailleurs été au centre de récentes discussions du ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avec son homologue américaine. Ces entretiens qui avaient eu lieu peu après l’attentat de Marrakech (17 morts) et la mort du leader d’Al Qaïda, Oussama Ben Laden, auraient concerné le développement d’une coopération dans la région du Maghreb afin de lutter efficacement contre le terrorisme.
Les frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie ne seront pas éternellement fermées, avait également affirmé fin avril le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui n’avait pas manqué de rappeler que le président Bouteflika venait d’attester qu’aucun problème n’existait entre le Maroc et l’Algérie.
Le président de la Banque Mondiale en visite de travail dans la région du Maghreb la semaine dernière avait lui aussi appelé les deux pays à renforcer leur coopération économique, pour réussir leur intégration régionale et renforcer ainsi leur capacité concurrentielle pour pouvoir relever les défis majeurs qui attendent le Maghreb.
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