Ces dernières années, le Maroc a quasiment dépensé sans compter pour moderniser son armée, en se procurant des missiles de dernière génération, des chars américains Abrams et en lançant deux satellites de surveillance, Mohammed VI A et Mohammed VI B. Mais il souhaiterait aller beaucoup plus loin en ciblant sa défense sous-marine.
Ce saut qualitatif de l’armée marocaine inquiète au plus haut point les pays limitrophes, notamment les Espagnols qui suivent avec intérêt les acquisitions des forces armées marocaines. Des sources militaires espagnoles citées par le site El Confidencial estiment que la prochaine acquisition du Maroc pourrait être un sous-marin.
Ces mêmes sources rappellent que malgré des négociations poussées avec certains pays étrangers, le Maroc n’a toujours pas signé d’accord définitif, mais celui-ci pourrait intervenir incessamment. « Rabat va redoubler d’efforts dans ce sens dans les prochains mois », croit savoir le site, ajoutant que le royaume « aurait intensifié ses recherches surtout après les dernières démarches entreprises par son voisin et rival l’Algérie ».
Le pays voisin a en effet annoncé récemment son intention d’acheter deux sous-marins Type 636M de fabrication russe, qui s’ajouteront à ceux qu’il avait déjà acquis en 2014 et qui ont déjà été livrés. Il s’agit d’un des sous-marins diesel les plus silencieux du monde.
Cette course à l’armement des deux pays maghrébins fait peser une menace sur l’Espagne qui craint un déséquilibre des forces sous-marines au niveau du détroit, le littoral et la mer d’Al Boran, limitrophe du Maroc. Et cette crainte pourrait se confirmer aujourd’hui car il est quasiment certain que le Maroc cherche au moins un sous-marin pour équiper sa base navale située à Ksar Sghir.