Dans un communiqué, la coordination du Front social marocain, composée de partis de gauche et de syndicats, initiatrice de la marche a indiqué que les autorités ont notifié « l’interdiction de la manifestation en invoquant le maintien de l’ordre public. » Les manifestants ont prévu de dénoncer la cherté de la vie, les « restrictions aux libertés » et la reprise des relations avec Israël.
Cette interdiction a été également décidée en raison « du non-respect des exigences légales liées aux marches et manifestations publiques », selon la préfecture de Casablanca.
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Ce refus « montre que la réponse systématique (des autorités) est la répression et les restrictions aux droits et libertés », souligne le Front, qui appelle les citoyens à participer à un sit-in de protestation le même jour à Casablanca. En revanche, la marche nationale, elle, a été reportée.
Rappelons que le Maroc fait face cette année à une sécheresse historique et aux effets du conflit russo-ukrainien, entrainant une flambée des prix des carburants et des denrées alimentaires.