Le président français Emmanuel Macron est préoccupé par l’avenir du Conseil national des imams, déjà fissuré par le retrait, le 28 décembre dernier, de la Grande mosquée de Paris. Tout en invitant les représentants du culte musulman à « dépasser les divergences », il a dit qu’il « restait confiant dans le processus ».
Au terme de la présentation des vœux aux représentants des cultes, Mohammed Moussaoui du Conseil national a fait le point de la cérémonie en revenant sur certains propos-clés du chef de l’État français. Selon Mohammed Moussaoui du Conseil français du culte musulman (CFCM), Emmanuel Macron « a appelé les fédérations à dépasser les divergences, se retrouver et sortir par le haut ».
Tout en rappelant l’importance de cette initiative nationale, le président français a dit qu’il « restait confiant dans le processus », a relevé le pasteur François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France.
Face à l’ampleur des attaques terroristes en France, l’Élysée a décidé d’encadrer la formation en France des imams à travers la création du projet de Conseil national des imams (CNI). Les tentatives de blocage des négociations dans la rédaction d’une « charte des valeurs républicaines » par la composante islamiste sont à l’origine du départ de la grande mosquée de paris. Cette charte devrait être rendue au gouvernement début décembre.
Pour le recteur de cette mosquée, cette décision était « unilatérale et inexpliquée ».