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Les Marocains de Palestine vont mal et le font savoir. Dans un récent communiqué, ils protestent contre le refus des autorités israéliennes de régulariser leur situation.
Pour la diaspora marocaine en Palestine, il y a pire que les campagnes de bombardement, ou encore ces campagnes de pilonnage, qui sont devenues le lot quotidien de tous les habitants des territoires palestiniens occupés.
Arrivés dans la région de Jérusalem entre 1994 et 2000 d’une façon réglementaire, ils sont contraints de vivre dans la clandestinité absolue. C’est ce que vient de révéler le Comité des Marocains vivant en Palestine.
Dans un communiqué, dont copie est parvenue à « ALM », ce Comité affirme que nos ressortissants « sont traqués sans aucune possibilité d’obtenir des papiers d’identité leur permettant de régulariser leur situation ». Le Comité, qui relève de l’Association d’amitié palestino-marocaine, montre du doigt les autorités israéliennes, à l’origine de ce calvaire. « Nous avons fait plusieurs tentatives de demande de regroupement familial auprès de différentes instances sans que celles-ci aient pu aboutir », déplore-t-il. « Nous vous faisons savoir que ce sont les autorités israéliennes qui s’occupent de ces dossiers », indique le Comité. Une attitude d’autant plus incompréhensible, ajoute le Comité, que ces autorités mêmes avaient précédemment « délivré à certains un visa de trois mois, un permis de circuler à d’autres ». Plus incompréhensible, est le fait que ces autorités n’ont pas pris en considération le calvaire de ces Marocains émigrés, ni celui de leurs familles.
« Du fait de leurs conditions de vie, chacun des Marocains est resté dans les Territoires occupés, a fondé une famille, trouvé un emploi. La Palestine est donc devenue leur seconde patrie et ils y ont créé avec le temps de nouveaux repères sociaux qui leur sont indispensables aujourd’hui », fait remarquer le Comité.
Face à cette situation, le Comité appelle le gouvernement marocain à intervenir pour mettre un terme à un drame qui n’a que trop duré.
Aujourd’hui le Maroc - M’Hamed Hamrouch
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