
La question de l’interdiction de TikTok, suggérée par plusieurs députés marocains, devrait être abordée lors de la prochaine session du Parlement marocain, qui débute en octobre.
L’alerte vient du département d’Etat américain : dans un rapport transmis aux multinationales, il signale que le début de la guerre contre l’Irak a déclenché une "vague d’attaques numériques" lancées via l’internet par des pirates informatiques, perturbant de nombreux sites internet privés.
"Ces attaques numériques provoquent des perturbations, par le vandalisme de portails commerciaux et d’ordinateurs appartenant à des société. Des systèmes informatiques gouvernementaux et militaires sont également visés, mais dans une moindre mesure", selon ce rapport.
Les attaques sont attribuées à des "pirates indépendants qui veulent faire passer leur message", soit pour, soit contre l’action des Etats-Unis. Elles sont apparemment lancées à partir de l’Indonésie, la Malaisie, le Maroc, le Pakistan, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, la Turquie, la France, le Brésil, et le Mexique, ainsi que de certains pays est-européens.
Ces attaques ont un coût économique, selon le département d’Etat, qui cite notamment des interruptions de services d’aide aux consommateurs, des courriels ou virus indésirables, et du piratage de données, notamment bancaires. Des sociétés privées surveillant l’apparition de virus et autres attaques informatiques ont également fait part d’une hausse du nombre de ces actions.
Selon la société F-secure, les pirates se répartissent en trois catégories : certains sont des patriotes américains qui ont trouvé ce moyen là de se joindre à l’effort de guerre, d’autres sont des groupes musulmans extrémistes visant des sites américains, particulièrement des sites militaires, d’autres enfin sont des pacifistes.
http://www.tf1.fr/
Ces articles devraient vous intéresser :