Une étudiante voilée a été victime de propos racistes de la part d’une intervenante du jury lors d’une soutenance de fin d’année à l’Université Paris-Dauphine.
Le contrôle au faciès, très fréquent en Espagne depuis 2003, a été dénoncé la semaine dernière par Amnesty International, qui juge illégale, cette procédure d’identification de personnes basée sur des "critères ethniques ou raciaux".
Ces pratiques souvent condamnées par la société civile dans la péninsule ibérique "incitent à la stigmatisation et au préjugé social" et "criminalisent les étrangers", indique Miguel Angel Calderon, responsable de communication d’Amnisty international en Espagne, cité par le blog du quotidien Le Monde "L’Espagne désenchantée".
Amnesty International qualifie d’"illégales" et "humiliantes" l’usage du contrôle au faciès, car il suffit d’être "mate de peau ou de ne pas avoir une tête d’Espagnol" pour se faire contrôler, ou arrêter, note l’ONG, qui a interpellé l’Union européenne et le nouveau gouvernement espagnol, pour mettre fin à ces pratiques, qui sont une violation flagrante des droits de l’Homme.
Le contrôle au faciès dénoncé par Amnesty International, est fréquent en Espagne, mais aussi en France, en Italie, en Allemagne et bien d’autres pays européens, précise Amnesty International.
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