L’ancien agent consulaire marocain à Barcelone, Hamid Chraite, se trouve dans une situation délicate. Il est sous la menace d’une extradition au Maroc, une demande approuvée par le Parquet de l’Audience nationale.
La Cour Suprême a décidé, mercredi, de statuer le 12 septembre prochain sur la nationalité marocaine de Lee Ibrahim Murray, un Britannique d’origine marocaine, pour se prononcer ensuite sur la demande de son extradition au Royaume Uni.
Lee Ibrahim Murray est soupçonné par Londres d’être l’organisateur du braquage en février 2006 d’une compagnie de transport de fonds près de Tonbridge, dans le comté de Kent (Sud-Est de l’Angleterre).
Selon l’avocat, Murray ne peut donc être extradé vers un pays étranger, y compris la Grande Bretagne, en vertu de l’article 721 du Code de procédure pénale.
La haute juridiction avait validé, le 2 mai, une demande formulée par Londres pour l’extradition d’un autre ressortissant britannique, Paul Allan, qui serait impliqué dans le même hold-up durant lequel une somme de 53 millions de Livres sterling a été volée.
D’après Me Belmhidi Aïssaoui, Allan ne pourrait être extradé qu’au terme du procès en appel devant la Cour d’appel de Rabat qui l’avait condamné, le 21 février dernier à Salé, pour des délits commis à Rabat, à une peine de 8 mois de prison pour, entres autres, "consommation de drogue" et "violence contre les forces de l’ordre". Son procès en appel se poursuivra le 19 septembre à Salé.
Lee Murray et Paul Allan sont incarcérés à la prison locale de Salé depuis leur condamnation en 1ère instance par la Cour d’appel de Rabat.
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