Le TGV marocain sera prêt en 2018
Le train à grande vitesse marocain sera mis en service au plus tard en 2018, a assuré Najib Boulif, ministre délégué chargé du Transport.
« Ce n’est pas un rêve », s’exclame le directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabie Khlie. Une étude préliminaire a été effectuée et confirme la rentabilité économique d’une ligne à grande vitesse Casablanca-Marrakech dans un premier temps, puis jusqu’à Agadir. Selon le ministère des Transports, « le Maroc confirme ainsi sa politique d’infrastructures. C’est déjà le cas avec les autoroutes. À présent, le réseau ferroviaire doit proposer une alternative aux usagers. »
L’ONCF précise d’ailleurs que la ligne classique entre Casablanca et Marrakech est arrivée à saturation. Il faut donc la doubler, et la différence de coût entre une ligne classique et le TGV est estimée à 30 %. Mohamed Rabie Khlie chiffre le projet à 3 milliards d’euros pour une mise en service entre 2010 et 2015, en fonction des tronçons.
D’ici là, d’autres études approfondies doivent être effectuées en partenariat avec la compagnie des chemins de fer française, la SNCF, mais aussi avec le groupe industriel Alstom, constructeur du TGV. L’ONCF, qui s’apprête à devenir une société anonyme publique, ne cache pas son enthousiasme. La future Société marocaine des chemins de fer (SMCF) évoque déjà un schéma directeur à long terme encore beaucoup plus ambitieux avec une ligne TGV reliant Tanger, dans le nord du pays, « en prélude au projet de construction d’une ligne maghrébine à grande vitesse entre Casablanca-Alger-Tunis, et qui s’étendrait à Tripoli ». Philippe Perdrix
Afp
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