Une cinquantaine d’individus ont été arrêtés mercredi au Maroc lors d’une importante opération visant des membres présumés de groupes djihadistes.
Le procès en appel du journaliste franco-marocain Ali Lamrabet, condamné à 4 ans de prison pour "outrage à la personne du roi", a été mis en délibéré au 17 juin, mardi à Rabat, au terme d’une séance houleuse marquée par le retrait des avocats de la défense.
Les avocats du journaliste, Mes Abderrahim Jamaï et Ahmed Benjelloun, se sont retirés de l’audience après avoir protesté contre la "disparition" d’une pièce du dossier qu’ils contestent : une "photo-montage" considérée par l’accusation comme un "outrage au roi".
Le débat sur la localisation cette photo et de nouvelles protestations de la défense quant à l’illégalité de l’incarcération d’Ali Lamrabet, ont constitué l’essentiel de la séance. De vifs échanges ont eu lieu entre la cour et la défense, en présence de plusieurs dizaines de journalistes et militants des droits de l’Homme venus soutenir l’accusé.
Le journaliste, qui était présent sur un fauteuil roulant, observe une grève de la faim depuis le 6 mai. Il a été hospitalisé peu après son incarcération intervenue dès sa condamnation en première instance le 21 mai.
Me Benjelloun a dénoncé "une parodie de justice" et un "procès politique" au cours duquel son client "a été privé des droits les plus élémentaires de la défense".
AFP
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