Des internautes marocains se sont indignés des propos de la chanteuse et actrice marocaine Mariem Hussein sur l’éducation sexuelle.
Le Parti islamiste marocain Justice et Développement (PJD), principale force d’opposition au Parlement, a démenti catégoriquement avoir demandé la fermeture des centres scolaires et culturels étrangers au Maroc, dans un communiqué publié vendredi à Rabat.
Le PJD estime qu’une "campagne de dénigrement a été lancée par certains médias pour déformer la position du parti" lorsqu’il a présenté au Parlement une question orale relative aux centres culturels étrangers au Maroc.
Une vive polémique avait suivi, en janvier dernier, cette intervention d’un député du PJD interprétée par certains journaux comme une demande de fermeture de ces centres.
"Le PJD n’a jamais demandé la fermeture des centres culturels étrangers ni les établissements scolaires y relevant", précise le parti, considérant que leur présence au Maroc est "bénéfique" car représentant "un élément d’enrichissement de l’espace culturel" du royaume.
Le parti islamiste précise que la question posée au parlement portait sur la "faiblesse du contrôle pédagogique de l’enseignement dispensé à des Marocains dans certains de ces établissements".
"Cet enseignement doit leur garantir un minimum d’éducation nationale, islamique et de formation de langue arabe", estime le PJD.
Le député Abdelilah Benkirane, l’un des principaux responsables du PJD, avait déclaré il y a quelques semaines que les jeunes Marocains qui fréquentent les établissements étrangers souffrent d’une "très grande lacune concernant leur culture islamique et la connaissance de l’histoire de leur pays".
AFP
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