Le roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations aux membres de l’équipe nationale de futsal qui a remporté, vendredi à Djeddah, la septième édition de la Coupe arabe de futsal.
Acclamations, cris, larmes, bousculade... Une centaine de membres de la communauté marocaine du Gabon, venue attendre le roi du Maroc, Mohammed VI, à l’aéroport de Libreville, lui a réservé vendredi un accueil digne d’une star du show-biz.
Après l’accueil protocolaire au pied de l’avion par le président gabonais Omar Bongo Ondimba, le souverain marocain, qui a entamé vendredi une visite de quatre jours au Gabon dans le cadre d’une tournée africaine, est allé brièvement à la rencontre de ses concitoyens.
La communauté marocaine au Gabon compte un peu moins d’un millier de ressortissants, en majorité des commerçants.
Hommes et femmes de tous âges, certaines serrant contre leur coeur une photo encadrée du roi, enfants perchés sur des épaules, dont la tête émergeait au milieu de plusieurs drapeaux marocains, à l’étoile verte sur fond rouge, l’attendaient depuis le début de l’après-midi.
Mais malgré un imposant service de sécurité, soldats de la garde républicaine gabonaise en treillis et inévitables "gorilles" en costumes sombres et lunettes noires ont eu bien du mal à contenir l’élan des sujets du souverains.
Au milieu des youyous stridents couvrant par moments les chants de milliers de membres d’associations culturelles gabonaises, des "Vive le roi !", des chants en arabes et des cris, la petite foule pousse fort pour tenter d’approcher au plus près Mohammed VI, M. Bongo à ses côtés.
Certains parviennent à effleurer le roi, de rares privilégiés réussissent à lui serrer la main, mais les bras intrus sont tant bien que mal écartés par plusieurs rangées de gardes du corps sur les dents, entourant les deux chefs d’Etat.
Les Marocains débordent alors totalement le service de sécurité et réussissent à se coller par dizaines à la Rolls-Royce décapotable d’où Mohammed VI et son hôte saluent la foule.
Dans les rangs, outre les acclamations, quelques femmes et jeunes filles sont en larmes. "Je suis émue, cela fait onze ans que je ne suis pas allée au Maroc", explique difficilement entre deux sanglots, une Marocaine.
Les voitures officielles, elles, sont parvenues à se frayer un chemin pour rapidement quitter les lieux.
Synthèse de bladi.net d’après l’AFP
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