Cette nouvelle opportunité de partenariat a été scellée, mercredi à Madrid, par la signature entre le ministre de le l’aménagement du territoire, de l’eau et de l’environnement, M. Mohammed El Yazghi et la ministre espagnole de l’environnement, Mme Cristina Narbona d’un mémorandum d’entente pour l’application des mécanismes de développement propre du protocole de Kyoto.
Pour la mise en oeuvre de cet accord, les deux ministres ont convenu d’organiser, l’automne prochain, une mission d’entrepreneurs du secteur privé espagnol pour étudier les opportunités qui s’offrent dans le cadre de ce partenariat de développement respectueux de l’environnement tout en étant bénéfique sur le plan économique et social au Maroc.
Dans le domaine de l’eau, les ministres marocain et espagnole ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération, notamment en diffusant au Maroc les éléments de la réforme mise en place en Espagne, depuis juin 2004, dans le domaine de la gestion de l’eau.
Un séminaire prévu à Rabat devra permettre aux experts espagnols d’exposer les nouvelles actions menées notamment en matière de dessalement de l’eau de mer et de la réutilisation des eaux, qui pourraient être utiles au Maroc, étant donné les similitudes entre les deux pays au niveau des conditions hydriques (sécheresse et besoins en matière d’eau).
Toujours dans le domaine de l’eau, la MAP a appris que le ministère espagnol de l’environnement prévoit d’investir une enveloppe de 300.000 euros dans le cadre de la coopération avec le Maroc et du programme intitulé "Azahar" pour financer des actions d’assistance technique et de formation, notamment dans le domaine de la protection de la nature et de la gestion de l’eau.
Ces actions de coopération s’inscrivent dans la cadre de l’accord de novembre 2000 entre les deux ministères et de la nouvelle dynamique qui caractérise les relations entre le Maroc et l’Espagne dans tous les domaines depuis un an.
Le Maroc a déjà signé des accords en matière de développement propre prévu par les accords de Marrakech portant protocole de Kyoto avec la France, l’Italie, l’Autriche et le Japon. L’Espagne signe pour la première fois un accord similaire avec un pays en dehors de l’Amérique Latine qui lui permet le transfert des unités de réduction d’émission de gaz à effet de serre.
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