La dispersion mardi matin d’un sit-in entamé le 21 février dernier devant le siège de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), a fait selon un bilan officiel 120 blessés, dont cent-douze agents des forces de l’ordre, sept manifestants et un journaliste.
Les actes de vandalisme commis à Khouribga et dirigés principalement contre les locaux de l’OCP, auraient été commis par des personnes étrangères aux manifestations selon la police. Celles-ci ont également brûlé douze voitures et n’auraient rien à avoir avec les manifestants, fils de retraités de l’OCP, qui proclamaient leur droit au travail.
Selon les autorités locales, aucun décès n’a été enregistré contrairement aux rumeurs propagées par certains médias.
Mercredi, le secrétaire général du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Mohamed Sebbar, s’est réuni avec les autorités provinciales pour enquêter sur ce qui s’est réellement passé à Khouribga.