L’intoxication par les plantes et les produits de pharmacopée traditionnelle prend des proportions alarmantes au Maroc. Le Centre antipoison du Maroc (CAPM) alerte sur ce problème de santé publique méconnu du grand public.
Le ministère de la Santé se vide progressivement de ses cadres. Après le renvoi de 40 hauts responsables par le ministre Aït Taleb, son chef de cabinet vient de déposer le tablier.
C’est le branle-bas au ministère de la Santé. Et pour cause, l’entourage du ministre se livrerait à une guerre des clans. Conséquence, 40 hauts responsables ont été remerciés par le ministre. Le chef de cabinet vient de démissionner, et le directeur de l’Epidémiologie et de la lutte contre les maladies, lui aussi, menace de présenter sa démission si des mains invisibles continuent leurs sales besognes. La situation a interpellé les parlementaires.
Selon Assabah, les parlementaires reprochent au ministre Khalid Aït Taleb sa méthode de gestion de ce département, fondée sur les « rumeurs » et les « délations ». Ils évoquent également un environnement vicié, fait de "complots", d’"intrigues" et de bataille de positionnement aux postes clés du ministère.
Pour Saïd Chabaâtou, membre du groupe parlementaire du rassemblement constitutionnel, le ministre Aït Taleb doit rapporter sa décision concernant le renvoi des 40 cadres du ministère. À l’en croire, ces responsables, dont le "sens de responsabilité, d’intégrité et d’abnégation" est établi, ont été "injustement" déchargés de leurs fonctions.
Le député pointe d’un doigt accusateur les cadres proches du ministre qui le poussent à "prendre des décisions qui servent, dans la plupart des cas, leurs intérêts personnels ou leur permettent de régler leurs propres comptes". Ces querelles internes exposées sur la place publique, sont de nature à ternir l’image du ministère auprès de l’opinion publique, surtout en cette période critique, déplore-t-il.
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