Interpellé à l’aéroport de Casablanca en 2021, Karim Harrat, baron de la drogue à Marseille, a été extradé du Maroc vers la France, où il doit être jugé pour son implication dans quatre règlements de comptes sur fond de trafic de stupéfiants.
Depuis mardi, Karim Harrat, 34 ans, est entre les mains des autorités françaises. Le trafiquant présumé de cannabis vivant à Marseille (Bouches-du-Rhône) qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen avait été interpellé à l’aéroport de Casablanca le 14 novembre 2021. Il a fallu plus d’un an de procédure pour que son extradition du Maroc vers la France ne soit effective. Le Marseillais serait impliqué dans quatre dossiers de règlements de comptes ayant fait un total de sept morts, des homicides volontaires en bande organisée commis entre décembre 2018 et décembre 2020, fait savoir Le Figaro.
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Karim doit répondre du chef d’accusation d’assassinat en bande organisée, après le meurtre survenu le 3 aout 2020, d’un jeune homme de 19 ans, abattu de plusieurs balles sur l’autoroute A7, au nord de Marseille. Il devrait être également « conduit au tribunal judiciaire de Paris, dans le cabinet du juge d’instruction Matthieu Bonduelle qui enquête sur l’assassinat de Florent N’Gondo ». Le trentenaire est suspecté d’avoir tué ce producteur de musique de sang-froid le 2 décembre 2018 vers 2 heures, de vingt-cinq tirs d’armes automatiques, à la sortie d’un bar à chicha du 20ᵉ arrondissement de Paris. Selon une des pistes explorées par l’enquête, Karim Harrat l’aurait tué parce qu’il n’avait pas réglé son dû.