
Depuis 2019, une Belgo-Marocaine de 73 ans mène des démarches administratives infernales afin de faire rectifier son nom de famille.
Un couple soupçonné d’avoir commis des actes répétés de torture et de barbarie sur leur fille adoptive, âgée de quatre ans et d’origine marocaine, a été déféré jeudi au parquet de Versailles.
Jamais une enfant aussi jeune n’a présenté un tel tableau clinique des sévices selon les médecins de l’hôpital parisien Necker, à l’origine du signalement au parquet. Dents et cheveux arrachés, os fracturés, dépigmentations multiples dues à l’ingestion de produits corrosifs, ulcération de la langue et de l’oesophage, traces de morsures humaines sur les bras et de coups sur tout le corps, l’enfant, aujourd’hui hospitalisée à l’hôpital Necker, aurait été martyrisée dès l’âge de six mois.
La fillette, née à Meulan, a été adoptée à l’âge de trois mois par le couple soupçonné qui avait déjà un enfant biologique, de deux ans son aîné.
Le mari, ingénieur agronome âgé de 46 ans, et la femme, sans emploi et d’origine algérienne, qui devraient être mis en examen dans les prochaines heures pour actes de torture et de barbarie sur mineur ayant entraîné l’infirmité permanente par un ascendant adoptif, risquent 30 ans de prison.
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