Interviewée par Atlantic, Samira Sitaïl, directrice adjointe de 2M explique que les journalistes de la chaîne ont "suivi toutes les procédures, dans les délais, pour l’obtention d’une accréditation auprès du consulat algérien au Maroc mais n’ont pas eu de réponse".
Suite à ce silence, le journaliste et le caméraman ont fait le déplacement en Algérie pour couvrir le scrutin, comptant, selon des sources au sein de 2M, sur une responsable du ministère de la Communication à Alger qui s’occupe des accréditations.
Bloqués à l’aéroport, les journalistes ont dû patienter plusieurs heures avant que ladite responsable ne leur explique qu’ils pourront couvrir les élections mais, néanmoins, après avoir récupéré leur accréditation à l’ambassade algérienne de Rabat. Une manière comme une autre de leur demander de quitter le pays.
Notons que les journalistes de 2M ont aussi été empêchés de filmer les votes des algériens dans les représentations diplomatiques algériennes au Maroc.
Cela intervient quelques jours après qu’une autre journaliste marocaine a été interpellé par les autorités algériennes, soupçonnée, selon les médias, d’être envoyée par « le makhzen » pour, parait-il, déstabiliser l’Algérie.