RSF dénonce l’expulsion d’un journaliste français par le Maroc
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Omar Radi, journaliste et militant marocain des droits humains, a été placé jeudi en détention pour un tweet dénonçant une décision de justice.
Le journaliste avait été entendu plus tôt, jeudi, par la police judiciaire qui l’a déféré devant le procureur, a indiqué son avocat, Said Benhammani. Selon son conseil, le Procureur avait alors décidé de le placer en détention et son procès a débuté dans la foulée en soirée.
Plaidant pour la cause de leur client, les avocats du journaliste Omar Radi ont demandé sa remise en liberté provisoire au cours de la première audience devant le tribunal de première instance de Casablanca. Leur demande a été rejetée par le tribunal. La date de la prochaine audience est prévue pour le 2 janvier.
A en croire son avocat, Omar Radi, 33 ans, est jugé en vertu de l’article 263 du Code pénal, qui punit d’un mois à un an de prison "l’outrage à magistrat". Son client est poursuivi pour un tweet publié en avril et qui fustige le verdict d’un magistrat contre des membres du Hirak, un mouvement de contestation sociale qui a agité le nord du Maroc en 2016 et 2017, a rappelé Said Benhammani.
L’arrestation du journaliste Omar Radi a suscité une vague d’indignations sur les réseaux sociaux, et a été dénoncée par Reporters sans frontières (RSF) qui a classé récemment le Maroc 135e sur 180 pays.
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