Pour le joueur, jouer pour le Maroc représente pour lui « un nouveau souffle » et une source de fierté, contrastant parfois avec son ressenti en club.
Saïss a aussi évoqué la période de Vahid Halilhodžić, marquée selon lui par une « tension manifeste », notamment suite à l’exclusion de joueurs comme Ziyech et Mazraoui pour des raisons disciplinaires. Il estime que ces situations auraient pu être gérées en interne. « Il n’était pas facile de gérer l’atmosphère, et nous nous sommes retrouvés, en tant qu’anciens de la sélection, contraints de jouer un rôle de médiateur », a-t-il précisé, ajoutant avoir tenté sans succès de raisonner le sélectionneur de l’époque alors que « les choses étaient déjà hors de contrôle ».
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À l’inverse, il salue l’actuel sélectionneur Walid Regragui, le qualifiant d’« homme intelligent » ayant su « redonner vie » à l’équipe avant le Mondial 2022. Saïss confirme que Regragui a contacté des cadres, dont lui-même à Istanbul, avant sa nomination pour préparer son projet et restaurer la cohésion. « J’ai personnellement joué un rôle dans la persuasion de Hakim [Ziyech] de revenir, car c’est un joueur indispensable », a-t-il déclaré.
Il attribue les résultats du Maroc au Mondial 2022 à un « travail collectif mûr et organisé », mettan en avant le rôle clé de la cohésion restaurée par Regragui dans l’atteinte des demi-finales.
Concernant son avenir, Saïss assure : « Je ferai tout mon possible pour retrouver ma condition physique après la blessure. Je ne tarderai pas à répondre à l’appel de la patrie si cela m’est demandé ». Sa dernière apparition en sélection remonte à juin 2024 lors des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026.