Près d’un quart des potentiels bénéficiaires de l’aide au logement sont des Marocains résidant à l’étranger (MRE). Les inscriptions ont démarré le 1ᵉʳ janvier.
Pour eux, le Roi Mohammed VI est le garant de la stabilité du pays. Les disparités sociales au Maroc les choquent. La nouvelle Constitution, ils en ont entendu parler mais ne la connaissent pas, et la politique ne les intéresse pas. Eux, ce sont les jeunes marocains du monde.
Ces jeunes MRE, âgés de 18 à 25 ans rencontrés par l’hebdomadaire La Vie Eco, lors de la troisième édition des Universités d’été organisés du 16 au 26 juillet par le ministère de la communauté marocaine de l’étranger, à Casablanca, sont unanimes, le Maroc a enregistré de grandes avancées sur le plan des infrastructures, mais l’écart entre les riches et les pauvres ne fait que grandir.
Ces jeunes, dont une majorité de franco-marocains, sont attachés à leur religion et à leur pays d’origine, qu’ils connaissent à peine dans certains cas, et se déclarent surpris par l’évolution des mentalités au Maroc. Pour eux, le Ramadan est sacré. Ils voient en ce mois et en la prière une façon d’affirmer leur identité dans le pays d’accueil.
L’idée de venir s’installer au Maroc et d’y fonder une famille, n’est pas complètement écartée par les jeunes MRE interrogés. Certains aimeraient venir y vivre, mais avec les avantages sociaux français. Omar, jeune étudiant franco-marocain, affirme ainsi envisager sérieusement de revenir s’installer au Maroc un jour, imputant son choix à la qualité de vie au Royaume, mais aussi au potentiel de développement qu’offre le pays.
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